Nous voilà de retour du Maroc depuis mardi avec des souvenirs plein la tête, quelques douleurs aux jambes pour certains, quelques égratignures pour d’autres suite à des glissades non maitrisées ou escalades et désescalades trop ardues.
Au total, nous avons marché 100 km environ et crapahuté sur 6355m de dénivelé dans le Haut Atlas avec son point culminant, le Toubkal à 4167m sous la surveillance de notre guide Hassan. Nous avons eu des journées très chargées et notamment :
– J2 : plus de 30km avec un dénivelé de 1752m
– J3 : le jour du Toubkal, 20km avec près de 2000m de dénivelé
Nous portions nos sacs de 5kg (pour les plus organisés) à 7kg (eau comprise) et dormions en gite tous les soirs. Nous avons tous, battu nos record de couche-tôt, 20h30-21h !(Il faut préciser que le Maroc a 1heure de retard sur nous) et que nous nous sommes levés un jour à 4h pour un départ à la frontale à 5h. Nous avons toujours fait honneur à la cuisine marocaine en ne laissant jamais rien au fonds des plats. Certes, ce n’était pas très varié mais toujours très bon : soupe, tagines poulet (alors que certains rêvaient de saucisson et de jambon, ils ont du se rattraper depuis !) accompagnés d’un excellent pain brioché, melons d’eau et pastèques presque tous les soirs.
Michel, notre guru, toujours parfait dans ses organisations, avait varié le parcours par rapport à l’année dernière et rajouté quelques rapioles, comme s’il n’y en avait déjà pas assez ! Les magnifiques paysages, la météo au top sur les 6 jours et l’excellente l’ambiance du groupe nous ont fait oublié les difficultés. Quoique celles de J5 a marqué les esprits (voir commentaires de Gilou) !
La flore n’était pas aussi fleurie que l’année dernière, il a fait froid tard cette année mais j’ai encore apprécié les coussins épineux roses, jaunes ou blancs, les minuscules myosotis bleus, les cirses à épines d’or qui laissent des épines plein les mains (n’est-ce-pas Michel ?), les rhodanthèmes blancs au cœur jaune, les pavots rouge pâle, les genévriers millénaires aux troncs tortueux, les violettes, les pastels à fleurs jaunes, plantes tinctoriales qui donnent une belle couleur bleue, et j’en oublie beaucoup car je suis très loin de tout connaitre.
Si vous recherchez la solitude, les grands espaces, les montagnes à perte de vue, les défis sportifs, un dépaysement complet, une vie des années 50, on trouve tout ça à quelques heures de chez nous mais… ça se mérite. Entrainez-vous Michel devrait remettre ça l’année prochaine.
Nous allons maintenant penser au 600 km qui nous attend samedi et enchainer par une balade aller-retour près de Pau. Elle n’est pas facile la vie de retraité mais c’est tellement bon!!!