Bonjour tout le monde,
Je suis effectivement parti devant pour la mauvaise et compliquée raison que la pluie me rend d’humeur peu sociable pour ne pas dire franchement désagréable.
N’ayant emporté aucun vêtement de pluie (on a crevé de chaud toute la semaine dans ce satané bureau …), je n’ai pas voulu attendre au sommet du col de la loge. A ce moment de la rando, j’étais d’ailleurs décidé à rentré directement chez moi…
J’ai fait la descente jusqu’à Jeansagnière avec un petit gars d’une vingtaine d’année qui m’a décidé à faire la boucle du col des sapeaux et de la crois des brosses. Au premier ravito (ou je discute avec Dominique et Pierre qui étaient sur les 80 km), aucune trace d’éclaircie. C’est décidé, je rentre.
En descendant vers Sail, juste avant la bifurcation vers st just en bas, la route devient sèche et un rayon de soleil perce les nuages… Je continue donc cette rando, on verra bien. Je roule avec « le petit gars d’une vingtaine d’année » de façon plus ou moins continue jusqu’à St Georges. Il fait beau. On attaque la boucle du barrage de Vaux que je ne connais pas. C’est calme, c’est beau, on est bien. La route remonte à St Georges par une bonne patate où je tiens la roue du PGVA (petit gars d’une vingtaine d’année). Celui ci s’offre un véritable banquet au second passage du ravito de St Georges. Je retrouve à cet endroit le reste de la squadra. Le préz essaie de feinter pour aller directement à Sauvain mais se fait rappeler à l’ordre par les plus motivés : ils feront la boucle de Vaux et l’ensemble du parcours d’ailleurs.
Sur la coursière pour éviter Chalmazel et rejoindre l’eau vive, je tente de suivre le rythme des cyclos de Chalain (« les amis du vélo »). On discute pendant la montée vers les pistes. Certains d’entre eux félicite la squadra pour l’organisation des brevets qu’ils ont fait cette année. Ils ont particulièrement apprécié le 400.
On fait à grande vitesse les champas et le PGVA a bien du mal à suivre les 45-50 km/h imposés par le plus costaud du groupe de Chalain. Il va d’ailleurs payer l’addition en montant à St Bonnet : il était bien pale au ravito !
Je me suis trompé de route en redescendant : j’ai pris les gravillons après la Pelletière alors que le parcours avait été dévié pour justement les éviter… ce que confirme la sœur de Joelle à l’arrivée pendant que j’englouti l’assiette de pâte traditionnelle.
Je me permet de jeter un voile pudique sur les mots qui me viennent à l’esprit en pensant au retour sur Bussières…
191 km / 3070 m D+ / 23.8 km/h