Le premier BRM de la saison occupe les esprits d’un bon nombre de cyclos de la région : les habitués, ceux qui reviennent chaque année, les novices pour qui ce sera un baptême (un beau baptême ! 👍), ceux qui ont tenté l’aventure l’année dernière et qui cette année espèrent enchaîner le suivant (le BRM du mois d’avril 😉) et ceux pour qui ce sera le début d’une grande aventure !
Sur la revue Cyclotourisme (la revue de la fédération n°729 du mois de décembre p.45 – Les Rustines de Salorin) – consacrée aux longues distances – j’ai trouvé un article de circonstance qui aux travers de ces quelques lignes, pleines de vérités, fait discrètement passer quelques bons conseils sur la longue distance ! 😉
Bonne lecture !
Nicolas
« Deux décas !
Comme dirait l’autre, je suis fier comme bar tabac de passer ma commande : deux décas ! C’est que, pour aborder sereinement les longues distances, faut pas s’énerver.
Quand on commence le vélo, on regarde d’un drôle d’air ceux qui s’envoient plus de deux cents bornes dans la journée. Comment font-ils avec leur cul ? Ils lui parlent gentiment ? Ils l’ignorent ? Au bout de dix bornes, le mien aimait à se rappeler à mon souvenir. Le fondement du cyclisme, ce n’est pas une histoire de braquets, de carbone ou de freins à disques. C’est juste une histoire de cul. Une histoire très personnelle.
J’ai maté mon cul. Mais plus j’allonge les distances, plus je découvre d’autres parties de mon corps. C’est fou ce qui peut coincer dans un bonhomme quand il n’est pas avachi dans un canapé ! Un sage a dit qu’à un moment, quand on se réveille et qu’on a mal nulle part, c’est qu’on est mort.
Je suis vivant, et même bien vivant ! Mais je me fous des couinements de mon corps : je zieute mon compteur, qui va bientôt passer les 200 bornes. Car c’est l’objectif du jour : faire un 200, voir du pays, filer droit devant, sur des routes que l’on ne prend jamais dans les sorties du club.
C’est fort d’enfiler les 200 comme des perles. Un par mois de l’année, des petits jours d’hiver aux petits jours d’un autre hiver, en passant par les canicules de l’été. Deux décas, dodeca : douze en grec. Dodecaudax : avoir l’audace de faire une routine de l’exceptionnel…
Drôle de jeu quand même, me disent mes fesses ! »
PS : L’auteur de l’article fait référence au Dodecaudax, vous aurez plus d’information en cliquant sur le lien ci-dessous. Laissez-vous tenter, un petit défi qui pimentera votre saison ! 😉
https://cyclotourisme-mag.com/2021/02/17/connaissez-vous-le-dodecaudax/